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Un blog c'est moins cher qu'un psy

Un blog c'est moins cher qu'un psy
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10 juillet 2015

Repos!

Hello.

J’ai en plein le cul d’avoir des putains de boutons comme quand j’avais 16 ans. J’en ai 30 merde. Y à 7 mois, j’ai changé de pilule, j’ai pris la Minidrill. La pilule de base, d’ailleurs ma mère l’a prenait. Premier cycle : 28 jours entier de règles. Et j’ai réalisé hier que j’avais des boutons depuis. Et coïncidence ou pas, c’est vrai que j’ai commencé à avoir mes nœuds aux intestins, les ballonnements et à cette période. Peut être que c’est dans ma tète, et que tout est lié au stress mais dans le doute, j’arrête pour l’instant la pilule. De toute manière, ça ne se bouscule pas au portillon pour avoir une relation ou un petit plan cul de temps en temps.

Hier je suis allée voir mon père. La déprime… On à bien discuté, il m’a dit qu’il regrettait d’avoir loupé son suicide, pourtant en prenant 200 médicaments, une demie bouteille de pastis et en se poignardant il ne pensait vraiment pas se louper. Il m’a dit dorénavant que sa vie serait d’attendre tranquillement la mort, qu’un jour, comme tout les vieux il finirait par souffrir de partout, qu’il irait à l’hôpital et qu’un jour un médecin déciderait de le débrancher car il aura estimé qu’il à assez souffert… Que dire ? Bah je lui ai dis que s’il voulait se re-suicider, qu’il fasse en sorte de pas se louper parce que je ne revis pas ce que j’ai vécu pendant 2 mois : la réanimation, les tuyaux de partout, ne pas savoir s’il va vivre ou mourir, etc. La vous devez vous dire que mes paroles sont glaçantes, mais on ne choisit pas de vivre on devrait avoir le droit de choisir sa mort. Et en plus, je préfère le savoir mort que malheureux toute sa vie et de ne faire que de la survie pas vivre. Pour l’instant il reste en asile, peut être que la semaine prochaine il sera transféré en maison de repos où il sera avec des cas moins lourds et dans un environnement un peu plus sympa. Je doute qu’il retrouve gout à la vie, on ne sort pas de 15 ans de dépression comme ça forcément.

Aujourd’hui repos encore. J’ai rendez vous dans une heure à une banque pour renégocier mon taux de crédit, après j’irais faire un tour pour m’acheter un petit guide pour Venise vu que je pars dans une semaine et demie faut peut être que je commence à préparer ça, après psychiatre pour adapter mon traitement, puis manucure pour vernis semi permanent. Et le soir, si j’ai le courage, j’irais courir. Hier matin, j’étais pourtant pas motivée, j’ai quand même fait 9km. Au top ! Vous n’imaginez pas comment le fait de faire du running me booste le moral. Esprit sain dans un corps sain dit-on..

Bises à tous !

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4 juillet 2015

Optimisme, quand tu nous tiens...

Hello You !

Je ne sais pas si c’est les antidépresseurs qui commencent à faire effet ou moi qui commence à relativiser, mais je commence à me sentir parfois un peu plus positive. Bon déjà, mon père à fait sa tentative de suicide entre autres par des problèmes d’argent. Je lui ai dis que dés qu’il sortira du service psychiatrique, je lui donnerais chaque mois 400 euros. Oui c’est une somme… Donc je suis allée voir ma banque hier, et j’ai rendez vous la semaine prochaine avec 2 autres banques  pour faire racheter mon crédit immobilier vu que les taux ont baissé, comme ça je reste sur le même nombre d’années mais je baisse un peu les mensualités. Et puis je ne suis pas une grosse dépensière. J’ai des passions qui sont les tatouages et les voyages. Mais pour l’instant je n’ai pas de tatouages en vue, et pour les voyages, je pourrais quand même je pense me faire 2 beaux voyages dans l’année et un week end dans une ville européenne. Pour le reste, je mange au boulot, je suis serveuse et mes week ends je vis grâce à mes pourboires, pour les fringues j’achète chez des chinois, je ne fume pas, bref je continuerais à avoir une vie normale. Et je ne peux pas laisser mon père en galère… Même si cet argent va lui servir soit à boire soit à fumer, tant pis, il en fait ce qu’il veut. Il m’a appris les bonnes manières, et mes parents m’ont fait savoir très jeune que l’argent était important, donc à 20 ans quand je suis partie de chez eux, pendant 4 ans, je ne suis pas partie en vacances, je mettais beaucoup d’argent de coté. Et à 24 ans et 9 mois j’ai pu m’acheter un appart en pouvant payer les frais de notaires. Sans eux et leur éducation, je n’aurais pas pu faire ça. Pour revenir à mon petit effet optimisme du moment, je pense qu’aussi que d’écrire sur ce blog me fait du bien. Même si je n’ai pas de lectrices, et que du coup en disant ça je me sens un tantinet schizophrène, et bien de coucher des mots sur les pensées négatives que je peux avoir, ça me fait du bien…

Demain  je retourne au boulot, et le soir je vais voir mon père. Heureusement ma mère sera pas la, on y va en décalé. Ce n’est pas que je ne l’aime pas. Non loin de la. Mais ma mère est bipolaire. Autrement appelé maniaco-dépressive. J’ai vécu mon enfance et mon adolescence dans l’angoisse des phases maniaque, comme elle est maintenant : surexcitée, énervée, parlant à tout le monde, me rabaissant, hurlant sur le chien, m’hurlant dessus... Et comme toute bipolaire qui se respecte, elle n’est pas bipolaire pour elle, elle à seulement des problèmes de thyroïde. J’ai gardé beaucoup de rancœurs contre elle pour ça. Pas d’être malade, mais de refuser de se faire soigner. Elle à pourrie ma vie et celle de mon père avec  ça. Donc 6 mois dans l’année je la supporte pas, et les 6 autres mois, elle est calme… blasée… elle reste à jouer sur son ordi au solitaire… Donc comme vous pouvez le voir entre une mère bipolaire, un père suicidaire, j’ai peu de chances d’avoir un héritage génétique sain. Mais j’y travaille.

Allez je vais me doucher, et regarder la seule daube télévisuelle que je m’autorise : Qui veut épouser mon fils !

Mouack mouack !

3 juillet 2015

Vol au dessus d'un nid de coucou.

Salut !

J’essaye désespérément de trouver un style de blog qui me convienne mais je galère…. Donc pour l’instant ça sera rouge et noir mais j’aimerais âpres le personnaliser avec des photos de ce que j’aime : les tatouages, les voyages, la bouffe, le bon vin, les fringues, le nail art… Bon mis à part ces «soucis » de mise en page, je suis allée voir mon père hier et aujourd’hui.

Il à été transféré en service psychiatrie. Pour vous donner une idée, c’est un mix de la saison 2 d’American Horror Story et de The Walkin Dead. Quand je suis arrivée hier, choquée… ¨Pire que dans les films : des gens qui errent dans les couloirs, d’autres qui se balancent, d’autres qui ont des colères… Puis j’ai vu un autre zombie arrivé vers moi et la j’ai vu : mon père ! Il est en manque d’alcool et drogué aux cachets, c’est la phase 1 de son traitement.  Waouh, je peux vous dire que ça fait tout drôle. Moi qui l’a toujours connu très fort, très dur, le voir la, si vulnérable, si faible, je ne m’attendais pas à ça. Aujourd’hui j’y suis retournée avec ma mère et comme je ne la supporte pas j’en ai profité pour rester dans leur salle et leur mini jardin sans arbre. J’ai discuté avec un des patients, un mec de mon âge. Il m’a dit que parfois c’était pesant mais que ça allait quand même comme endroit. De toute manière, vu l’était où j’ai vu mon père je vois même pas ou il pourrait aller comme ça. Au moins la je sais qu’il peut rien faire à sa vie. Et pour revenir à son suicide, il avait le mal de vivre depuis 15 ans, des soucis de santé (emphysème pulmonaire, tumeur au cerveau), plus d’argent, plus d’envie de vivre… Je comprends toutes ces raisons. On ne choisit pas de vivre  on devrait avoir le droit de choisir sa mort. Enfin bref, affaire à suivre, la j’y retourne dimanche.

Sinon dans un registre plus léger, il m’en est arrivé une bonne ce midi. Je mangeais tranquille et seule dans un japonais quand j’ai vu un couple, surement 2 collègues je me suis dit, la bonne quarantaine qui me regardaient. En partant, le mec vient me voir et me demande si je suis célibataire. J’ai dit oui, et la il m’a dit que son amie avait flashé sur moi, et qu’ils voulaient savoir si j’étais intéressée par un plan à 3. J’ai souri et je l’ai remercié en lui disant que je n’étais pas intéressée. Il m’a demandé si c’était pas mon truc, j’ai dit non. La vraie réponse aurait été « pas avec des moches  en tout cas haha » ! Ca m’a fait rire pour la journée. Après je suis allée faire du shopping, j’ai acheté une petite combinaison à fleurs super mignonne, et donc service psychiatrie. Le soir je suis allée boire un verre avec mon meilleur ami et je suis rentrée.

Life is going on !

3 juillet 2015

Dossier numéro 1: l'ex jaloux.

Salut à toutes !

Bon déjà la bonne nouvelle, c’est que mon acné va mieux. J’ai commencée un traitement et je me retrouve avec une peau de femme de 30 ans pas de 16 ans. 2eme bonne chose, mon voyage de 4 jours à Porto m’a fait un bien fou. J’étais un peu sceptique à l’idée de partir et de laisser mon père à l’hôpital mais il faut aussi que je pense à moi. Et c’était génial, c’est une belle ville, on à bien mangé, vu de belles choses, impeccable.

Avant de commencer à raconter ma vie au jour le jour, il faut revenir un peu en arrière pour que vous arriviez à situer les choses. On va revenir à 1 an et un mois plus tôt. Quand j’ai rencontré cette saloperie d’Italien qui m’a pourri la vie. On travaillait ensemble, et on s’est mis rapidement en couple. Au début, c’était la perfection…. Mais quand je vous dis la perfection, c’était vraiment ça. Gentil, attentionné, doux, câlin, sexuellement mon meilleur coup et de loin, beau comme un Dieu, grand, brun, mal rasé, les yeux bleus…. L’accent italien en prime. On à vécu un mois idyllique.

Puis un jour, en rentrant du boulot il m’a dit qu’il s’était engueulé avec un collègue que j’apprécie beaucoup. Je lui demande la raison, et la raison était tellement ridicule que j’ai osé rire. Il s’est levé, et à balancer des trucs chez lui de colère. J’ai eu peur et j’étais prête à partir quand il s’est excusé, s’est mis à genou. Je lui ai pardonné, après tout, ce n’était qu’un accès de colère. Le premier d’une longue série malheureusement. Plus le temps passait plus son vrai visage apparaissait, paranoïaque, jaloux, possessif, extrême, blessant, humiliant, violent. Il  ne m’a jamais tapé mais c’était limite. Quand je sortais avec des amis, il fallait que je fasse un rapport complet d’où j’avais été, de quoi on avait parlé, etc…. Pourquoi je ne l’ai pas quitté avant ? Parce que je me raccrochais à ce mois idyllique que j’avais vécu. C’était de pire en pire mais je restais avec. Puis en septembre, j’avais prévu des vacances seule à Bali depuis longtemps. La veille il me fait un scandale, que je ne lui ai même pas demandé de venir, etc. Contre mon gré, je lui propose…. Il m’a rejoint la bas 2 jours plus tard. Horrible. Me hurlant dessus devant tout le monde, m’insultant continuellement, me prenant pour sa chose… Parfois s’excusant, en pleurant une fois car il s’était rendu compte de son comportement. En rentrant à Paris, c’était clair : je ne ressentais plus rien pour lui. Je l’ai quitté.

Mais trop bonne trop conne, je lui avais fait une promesse, celle de l’hébergé vu que son bail se finissait, qu’il avait été viré du boulot pour avoir planté, il est donc venu chez moi durant 3 mois. On s’est remis ensemble plusieurs fois, il à fait profil bas bien sur, me disant qu’il avait été stressé les derniers mois, etc. Le dernier mois où il était chez moi, j’ai vécu avec la peur au ventre de me faire tabasser. Il à voulu se remettre avec moi j’ai dit non, que je ne ressentais plus rien, qu’il avait été trop abjecte, etc…  Une fois il à craché par terre chez moi, pour me dire « voila ce que je pense de ton argent », une autre fois il m’a poussé violemment contre un mur, etc. La dernière semaine, il m’a envoyé des textos pour me dire que « j’étais une pute, une salope, que j’étais comme ça depuis toute petite, que j’étais juste bonne à baiser, etc », je lui ai  dit de partir il est parti 3 jours après. J’ai respiré. Enfin…

Sauf qu’un mois  plus tard c’est la que mes fameux maux aux intestins sont arrivés. Forcément j’avais vécu 6 mois d’angoisse alors mon corps me le faisait payer. Vous devez vous dire "espèce de conne t’avais qu’a le quitter avant". Et bah vous savez quoi ? Vous avez raison…. J’aurais du le quitter dés sa première crise. Sauf que je me suis dit que j’étais une fille trop dure, qu’il fallait lâcher prise… Mais si c’était à refaire… Par contre l’avantage c’est que je suis allée au bout de cette histoire et que je suis vite passer à autre chose. Une faible compensation par rapport à ce que je vis maintenant mais c’est déjà ça.

Bref je vous ai fait un résumé parce qu’il y aurais de quoi écrire un livre entier sur les 6 mois d’enfer que j’ai vécu avec lui. Un jour peut-être…

Allez à plus !

3 juillet 2015

J'aime pas David Guetta

Enfin, ce n’est pas que je n’aime pas David Guetta; mais vu mon pseudo vous devez vous dire que je suis une de ses fans. Non il m'indiffère mais ce pseudo m'est venu comme un flash donc je l'ai pris.

Je vois un psy qui me coute 90 euros la séance, mais comme j’ai été inondée en l’espace de 6 mois de soucis monumentaux, je me dis qu’un blog, un exutoire ne peut me faire que du bien. J’aurais pu écrire sous Word, garder les textes mais non, j’ai envie, ou du moins une partie de moi à envie de les publier sur le net.

Bon venons-en aux problèmes. Il y a de ça 6 mois, en janvier, j’ai commencé à roter. Au début, les 2 premiers jours ça ne m’a pas interpellé. Au bout du 3eme, j’ai commencé à trouver ça suspect. Les rots se sont intensifier avec les jours, pour au final roter à peu prés toutes les 20 secondes. Je suis allé voir un médecin. Des médecins. Je vous passe les détails et les 9 traitements que j’ai eu. En gros, après scanner, irm, radio, écho, coloscopie, 2 fibroscopies, analyse de sang et de selles, il s’est avéré que j’avais « juste » des nœuds aux intestins. Les rots étaient le début, j’ai des douleurs intenables qui arrivent de temps en temps. Je suis donc sous librax, le médicament le plus fort qu’il soit pour détendre le ventre. Rien n’y fait, les douleurs sont toujours la, et les rots je ne vous en parle même pas.

Pourquoi ? Juin de l’année dernière, j’ai rencontré un homme avec qui je suis resté 6 mois. Un homme qui s’est avéré violent. Il ne m’a pas tapé, je l’ai viré avant ça mais plusieurs fois il m’a poussé, sans compter la violence psychologique,  et le dernier mois ou il vivait chez moi (je l’ai hébergé 3 mois, je reviendrais la dessus plus tard), j’étais terrorisé et du coup mon estomac et mes intestins se sont contractés à ce moment. 1 mois après son départ j’ai commencé à roter. Je pensais pouvoir gérer ça seule. Le but étant donc de me détendre, j’avais commencé le yoga, me relaxer, ne plus être la fille anxieuse que je suis.

Et le jeudi 28 mai de cette année, ma mère m’appelle : mon père à pris des médicaments, vider une bouteille d’alcool et s’est poignardé. 3 organes touchés : estomac, foie, intestin. Il est depuis toujours en réanimation, et sorti d’affaire (en tout cas médicalement parlant), mais bien entendu, tout ça n’arrange pas mon psychique et mes soucis d’intestins. Il à fait ça pour plusieurs raisons, que je comprends. Que j’accepte même. Ca aussi j’en parlerais plus tard. Mais entre ça + mon ex + ma mère qui est bipolaire, je me suis dit que la ça faisait trop pour moi, et j’ai donc été voir un psy. Ca fait seulement 2 fois que je le vois, et la il m’a mis sous anti-dépresseur, rien de dépendant (c’était la ma condition pour commencer des médicaments) et dont le but premier est de détendre mon ventre. La médecine dit que les intestins sont le 2eme cerveau. Ce qui explique pourquoi mon ventre me dit « tu ne peux plus », alors que mon cerveau me dit « tu gères très bien ce qui arrive ».

Voila déjà pour planter le décor. Je reviendrai pour développer un peu chaque point mais demain je pars 4 jours à l’étranger avec un ami. Je vous avoue qu’avec tout ce qui arrive ça me tente que moyennement mais il faut aussi que je pense à moi et c’était prévu depuis longtemps. Bref je reviendrais surement fin de semaine.

Et puis en plus, avec tout ça, j’ai pleins de boutons :(

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